Editos

Editos

2024 - « PROFITEZ DU PRÉSENT ! C'EST LA SEULE CHOSE QUI NOUS APPARTIENNE ! »


 

A l’occasion de la soirée organisée pour ses 85 ans devant la salle comble du Palais des Congrès de la Porte Maillot, le cinéaste Claude LELOUCH (cinquante films et une centaine de clips musicaux), s’exprimait ainsi :

 

 «Profitez-en ! Profitez-en ! Vous savez, je crois qu’on ne saura jamais d’où l’on vient et où l’on va. Vous êtes arrivés dans un film qui a commencé bien avant vous et puis vous serez obligés de vous barrer avant la fin du film.

Donc profitez que d’une seule chose, c’est le présent.

Profitez du présent ! Profitez du présent !

C’est la seule chose qui nous appartienne !

Et qui n’a pas le temps de vieillir !! »



                                             ***



Par ces quelques mots enthousiastes, Claude LELOUCH exprimait une vérité souvent oubliée, tant le présent est l’objet de tout.

 

LA PRÉEMPTION DU PRÉSENT

Le présent est aujourd'hui préempté par le développement vertigineux des impulsions électroniques personnelles (téléphones, textos, mails, réseaux sociaux, alertes, applications dédiées…). C’est un fait irréversible qui s’installe, occupe et détourne notre attention.

 

L’organisation du travail est tirée par le « e-management »,  qu'il soit par le travail déporté et/ou l'activité multi tâches.

 

L’esprit sollicité par des impulsions tous azimuts s’efforce de s’adapter. Nous savons que le marketing viral contribue à sécréter des hormones du plaisir et créé une dépendance à ces impulsions devenant bientôt objet de stress.

Pour satisfaire ce besoin hormonal, l’esprit va rechercher d’autres impulsions électroniques et créé un cercle vicieux de dépendances (voir «L'art de l'excellence » de Fanny NUSBAUM, 2023).

 

DÉSAMORCER LES URGENCES

Les demandes prétendues urgentes sont désormais installées dans nos échéances de chaque jour.

Dans l'industrie, l’urgence n'existe pas. Elle ne signifie rien de précis et de contractuel car il s'agit d'une incantation (souvent illusoire) - alors qu’un plan de charge s’organise sur des dates. 

Réalisons-nous que ces urgences installées à notre insu dans nos vies quotidiennes sont des faux semblants ? 

 

Par une approche retraitée et singulière de la matrice d’EISENHOWER, Tony ROBBINS distingue l’urgent de l’important,

 

-   ce qui est ni urgent, ni important : c’est la distraction.

Elle s’exprime notamment aujourd’hui par le divertissement en ligne, ces « illimités » qui occupent notre espace intérieur et créent leurs propres addictions ;

 

-   ce qui est urgent et non important : c’est l’illusion.

L’urgence agit à la fois comme une injonction tyrannique et une incantation illusoire car dépourvue de délai cadré.

Passer une commande avec pour seul délai la mention « urgent » et ferait sourire plus d’un commercial ou grimacer le chef d'équipe d'atelier !

 

 

 


ce qui est urgent et important : c’est l’exigence.

L’effort doit porter sur l’évaluation de la demande pour s'engager sur une date de livraison au client : sous-traiter, décaler une autre commande, mettre en attente… ;

 

ce qui est important et non urgent : c’est la zone.

On touche là à l’essence de notre existence. Nous sommes là à l'échelle d'une vie.

Tout ce qui est vraiment important n'est pas urgent affirme ROBBINS. Rappelons que dans l’industrie, l’urgence n’est pas un délai. C’est une incantation ! Un délai est une date et non un adjectif.

 

LE PRÉSENT UN BIEN PROPRE ET ILLIMITÉE

Pour Claude LELOUCH, seul le présent nous appartient et n’a pas le temps de vieillir.

 Christophe ANDRE indique que le présent se déroule devant nous sans est limite.


Si l'on veut cultiver le présent, il suffit de se donner davantage d’espace à l'intérieur de soi. 

Cette voie, issue des pratiques de la méditation de pleine conscience (MBSR), est recommandée pour les moments de saturation de l’esprit ou du corps (lorsque des douleurs surviennent).

J’ai expérimenté cette pratique lors d’un marathon. A la suite d’une contraction musculaire survenue dans un froid vif,

la douleur s’est apaisée avant de disparaitre, et je me suis naturellement réchauffé.

 

Tim GROVER fût le coach sportif de Michaël JORDAN, Charles BARKLEY et Kobe BRYANT. Dans son livre « RELENTLESS, FROM GOOD TO GREAT TO UNSTOPPABLE » explique la juste posture face au stress énorme des grands champions.

Il s’agit non pas d’accepter le stress, ni même de l’accueillir (postures de MBSR) mais plus encore de considérer que « la pression est un privilège ».

Sur cette représentation, une bulle de protection est patiemment construite sur la base du vécu du champion, de ses attentes et avec les ressources de la PNL.

Dans cette bulle de concentration calme, plus rien d’autre compte que l’objectif ne compte. Le reste n'existe pas.

 


 ***

 


Le témoignage vibrant de Claude LELOUCH a été accueilli par un tonnerre d’applaudissement.

Goûtons le présent avec les sens qui nous son donnés et l’enthousiasme de la vie ! 



-----

Sources : 

- «RELENTLESS, FROM GOOD TO GREAT TO UNSTOPPABLE ». 2021

-


ONESLIFE propose des

- cycles de coaching personnel (coaching de situation, de décision ou de vie) ou d'équipes (entreprises, associations et collectivités locales),

- des séminaires projet de vie, projet professionnel ouverts à tous

- ainsi que des ateliers et masterclass.

Nous sommes à votre disposition.
A bientôt !

     

Nicolas SCHEIBLI

2023 - LES TEMPS NOUVEAUX. LES 3E : EMERGENCES, EXIGENCES ET ENGAGEMENTS

 


LES ÉMERGENCES D'UN MONDE NOUVEAU

Un cycle de rares mutations

Depuis les années 70, nous sommes entrés dans un cycle de mutations comme il s’en produit tous les 500 ans de notre histoire (fin de l’empire grec, de l’empire romain, des carolingiens, invention de l’imprimerie, révolution industrielle…) et dont la durée « moyenne » est estimée à 50 ou 100 ans.

Ce constat posé par Marc Halevy, expert en prospective, questionne nos vies.

Il anime les travaux sur l'émergence conduits par C.Otto Scharmer et son équipe du MIT (voir The Essentials of Theory U).

 

Un choix personnel et souverain

Face à cette mutation inconnaissable de la planète, nous sommes devant nos responsabilités, cherchant à faire de notre mieux pour comprendre et orienter nos choix de vie.

Cet exercice relève de notre liberté intérieure telle que définie par les Stoïciens, celle de définir le sens, de décider et d’agir.   

 

La tentation du renoncement

Les médias tendent à se focaliser davantage sur les problèmes que sur les solutions au risque de diffuser une forme de fatalité, de culpabilité ou d’irresponsabilité.

Vu l’ampleur de la tâche, la tentation du renoncement existe. C’est le choix du dépit ou du déni sur le défi. 

 

UNE EXIGENCE COLLECTIVE

L’appel d’un engagement citoyen

Nous pouvons aussi considérer que nous sommes face à une opportunité extraordinaire, celle d’être acteurs d’une mutation phénoménale qui émerge et va aboutir à un nouvel état de la planète, des sociétés et des États. Et s’engager. Comme une exigence.

 

Dans son dernier livre « Réaliste. Soyons logiques autant qu’écologiques » *, Bertrand Piccard pose ce constat : « Il existe des solutions logiques plus qu'écologiques, qui peuvent créer des emplois, générer du profit et réduire les émissions polluantes en préservant les ressources naturelles ».

Fondée à l’issue de la COP 21 par Bertrand Piccard, L’Alliance mondiale pour les solutions efficientes regroupe à l’échelle planétaire plus de 4000 entreprises, investisseurs et collectivités publiques. Elle connait un plein essor.

Cette démarche mise sur une croissance qualitative fondée sur une économie CLEAN (non green, un biais limitant) et des solutions concrètes, qui sont éprouvées et labellisées dans tous les domaines.

A ce jour, près de 1500 solutions innovantes sont répertoriées et vont essaimer. Voir www.solarimpluse.com  

Emmanuel Faber, jeune ex CEO de DANONE, témoigne des prises de conscience discrètes et sérieuses des grandes entreprises et de leurs engagements. Ainsi de l'émergence de nouveaux outils comptables globaux qui vont intégrer, dès 2022, l'empreinte carbone (cf.International Sustainability Standards Board). Voir son livre, "Ouvrir la voie". 




L'ENGAGEMENT DE SOI

Se recentrer sur nos valeurs

En période de turbulences, nos propres valeurs, qu’elles soient personnelles ou collectives, tiennent tout.

Prendre conscience de ces valeurs permet de solidifier notre socle intérieur et ajuster la cohérence de nos choix et actes.

 

Se défaire de l’inutile

C’est le troisième tamis de la parole proposé par Socrate.

Est-ce vrai ? Est-ce bon ? Est-ce utile ?

Décider, simplifier, laisser… permet de redonner de l’espace à notre vie intérieure pour qu’elle se développe et nourrisse notre imaginaire. Re Vivre. Avec du temps. Du silence.

Et peut-être retrouver ces moments de rêves, de sérénité et d’ennui qui préfigurent les petits et grands accomplissements de l'existence.

 

Reconquérir le présent

Puisque le futur nous est inconnu et seul le présent est réel, s’engager davantage dans le présent permet de l’agrandir et d’en tirer la quintessence.

Pour cela, la pratique de la pleine conscience comme d’autres outils expérimentés en coaching par ONESLIFE sont autant de ressources pour reconquérir le présent.  

 

Être acteur de sa vie

L’exigence de responsabilité citoyenne s’appuie sur l’État Providence et va nourrir la richesse immense des initiatives sociétales.

Plusieurs fois dans nos journées, nous traçons le chemin nouveau entre « I can » et « I can’t ».

 

                                              ****

 

Les ressources humaines sont en chacun de nous, illimitées. 

Nos décisions personnelles et souveraines ont le pouvoir de déterminer la suite de Notre Histoire, celle de notre planète vieille de 4,5 milliards d'années.

Les émergences d’un monde nouveau sont autant de challenges, exigeants et passionnants.

Ils appellent la puissance d’un engagement neuf, personnel ou collectif.

 

Qui a dit qu’une existence accomplie était une promenade de santé ?

     ****

Nicolas SCHEIBLI

_____
 Sources :   

- Bertrand Piccard, "Réaliste. Soyons logique autant qu'écologiques". 2021

- Marc Halévy, livres et conférences 

- Emmanuel Faber, "Ouvrir une voie", 2022                                        

2022 - L’ENJEU DE LA PLANÈTE SE JOUE DANS NOTRE INTÉRIORITÉ

Nous avons (presque) tous compris qu’à l’échelle de la planète, il se passe quelque chose d’important et que nous vivons là une rare séquence de son histoire.

Selon Daniel HALEVY, l’humanité fait face à cinq ruptures simultanées,
-    rupture écologique caractérisée par l’explosion démographique et la baisse des réserves naturelles disponibles,
-    rupture numérique dont la seconde génération de robots va réduire près d’un emploi sur deux dits « intelligents » en Europe,
-    rupture organisationnelle qui remplace le modèle pyramidal, adopté à la révolution industrielle, par de petites équipes mobiles et en réseau, c’est-à-dire autonomes dans l’interdépendance,
-    rupture du modèle économique fondé sur les économies d’échelles non transposables dans l’économie immatérielle,
-    rupture du regard que nous posons sur notre vie, qui est passé
•    d’une incantation extérieure de nos mères de l’après-guerre : « il faut réussir dans la vie »,
•    à la recherche d’une cohérence intérieure : « je veux réussir ma vie ».

Selon Pierre GIORGINI, Recteur de l’université catholique de Lille, cette mutation à la fois inconnue et imprévisible nous est « inconnaissable ».

Chacun de nous en ressent chaque jour les effets généraux et diffus (accélération des cycles de changement, mutation des univers professionnels, radicalisation des oppositions, mouvements d’opinions spontanés….) ou personnels et concrets (perte de sens, allongement du temps travail + transports quotidiens, management contradictoire, incertitudes professionnelles, épuisements, maladies chroniques…).

Ces ruptures sont là pour durer et l’échelle du siècle est un horizon raisonnable.

Comment s’y prendre pour réussir cette double mutation, celle de nous-même et de notre environnement ?

Comment nous adapter à ce qui vient et est inconnu, vivre en paix, trouver notre place et prendre notre part à ce grand chamboulement ?


D’abord, une bonne nouvelle : l’enjeu de la planète se joue entre nous et nous !
La réponse à ce vaste questionnement réside dans l’intériorité de chacun de nous.

Dans ces séminaires UPW (« Unleashed Power Within »/ « Libérer votre énergie intérieure ») Tony ROBBINS, nous aide à reprendre conscience des trois atouts essentiels qui sont innés à l’humain :  
−    le choix du sens,
−    le choix de la décision,  
−    et le choix de l’action.

Nous nous trouvons devant un premier choix à effectuer :
−    décider s’il s’agit d’une chance extraordinaire pour participer à l’émergence d’un monde nouveau qui exigera une remise en question,
-    ou considérer que cette situation est une catastrophe insurmontable à laquelle l’homme s’est lui-même condamné.  

Le changement est là.
« Seule la résistance au changement est douloureuse » Bouddha.

Pour avancer dans cet environnement incertain, nous nous aidons de notre propre réflexion et des informations disponibles (livres, échanges, conférences, médias….).
Les médias tournent en mode 24/24, bombardent notre cerveau limbique (celui qui traite les sentiments et émotions) et réduisent notre temps de réflexion.

Nous sommes face à un second choix :

−    le choix de réagir instantanément aux impulsions (par instinct, sentiments ou émotions) et nous laisser diriger par les inputs dont nous sommes la cible, ce qui a pour conséquence de nous détourner de notre intériorité, et petit à petit de cesser de la nourrir et de s’en couper ;

−    ou bien de répondre à une situation par une proposition, en sollicitant, avec l’espace temps nécessaire, notre intériorité. C’est l’occasion de reprendre conscience pour réaffirmer qu’il nous appartient de décider du sens et des actions de notre vie. Cet espace intérieur, l’intériorité, nous appartient. Il est sacré. Il faut le se la réapproprier, le préserver, le nourrir, le développer.   

C’est à ce prix que nous réussirons le grand chambardement.

Parce que nous pensons que cette mutation est une extraordinaire opportunité pour chacun de nous et la planète, l’équipe de ONESLIFE/EN-THEOS a conçu un séminaire destiné à reprendre le contrôle de sa vie.

Le séminaire « THE INSIDE PROTOCOL/LE PROTOCOLE INTÉRIEUR » offre une démarche unique et adaptée à chacun.



 « THE INSIDE PROTOCOL/LE PROTOCOLE INTÉRIEUR » comprend trois étapes.

1.    ACCEPTANCE/ACCEPTATION

Livrée aux innombrables impulsions de notre environnement, notre énergie émotionnelle du quotidien est sollicitée en continu par des nouvelles essentiellement éphémères, anxiogènes et marketées, avec le risque de nous en déposséder et de la réduire.
La démarche proposée a pour effet de solliciter l’énergie positive et de se libérer de l’énergie négative.

Pour ce faire, le protocole est organisé sur les résistances et acceptances que nous portons en nous.

« Toutes les émotions douloureuses, passées, actuelles ou prochaines sont auto créées par notre résistance à la réalité » (Hal ELROD, The Magical Equation).

Identifier ce qui créé les résistances en nous, en prendre conscience et les questionner, permet de marquer les évènements ou représentations chargés d’émotions négatives dont nous sommes porteurs et les désamorcer par l’acceptation.

Lorsque la phase ACCEPTANCE est posée, chacun se donne les moyens de renouer avec l’équilibre et l’ouverture originels.


2.    REFOCUS/SE RECENTRER
« Your focus determines your reality »/« Votre focus créé votre réalité », Georges LUCAS.

Le recentrage s’effectue en nourrissant son esprit de gratitude.
Depuis toujours, philosophies et religions cultivent la gratitude comme une ressource première de l’esprit (prières, invocations, remerciements…) qui recentre et apaise.
Tony ROBBINS la déploie dans sa vie professionnelle, avec succès.

Se recentrer, c’est aiguiser notre sens de l’observation et se détacher de nos jugements.
« Observer sans juger est la plus haute forme d’intelligence » KRISHNAMURTI.

Le recentrage qui est incompatible avec le multitâches, est favorisé par les activités sollicitant notre attention (arts, spectacles, méditation, sports…).

Se recentrer, c’est enfin accéder aux projets qui nourrissent notre intériorité et vont ré enchanter notre vie.


3.    ACT/AGIR
Faire le choix de ses projets et les mettre en œuvre en cohérence avec notre intériorité est l’étape clé de la démarche.

Faire mieux avec moins est le sens du temps nouveau.
C’est le choix de l’efficience des projets qui, réalisés avec curiosité et économie de moyens, nécessitent une approche ciblée et une démarche innovante.

Agrandir sa zone de confort.
Dans ce grand jeu de bascule, la zone de confort tend à s’installer en nous et à se développer, apparaissant comme une juste compensation aux tracas et misères de l’existence.
Sous prétexte d’agrément matériel, la zone de confort tend à nous illusionner, nous enfermer (« l’enfer-mement » si bien décrit par Thomas d’ANSEMBOURG) et détourner de nos projets et ambitions qui, eux seuls, nous permettent de progresser.
C’est pour cela qu’il importe de confronter cette zone et diriger nos efforts pour l’agrandir.

Renforcer sa zone de sécurité.
La zone de sécurité psychologique, physiologique et financière demeure le socle existentiel de chacun. Elle doit être préservée et dès que possible renforcée.
La prise de risque qui relève de la zone de confort et peut empiéter sur la zone de sécurité, est inhérente à la vie.


Ritualiser.
« Le rituel crée le sacré », nous rappelait Michel SERRES.
Les rituels sont ces habitudes de chaque jour qui sont partout et organisent notre existence (réveils, repas, transports, réunions, échanges, week-end, vacances, jeux, loisirs, spectacles….).
Nos vies sont faites de rituels et ce sont nos rituels qui font nos vies (et en ce sens sont sacrées).
Il est important de déconstruire nos rituels pour les configurer suivant nos objectifs.

Accomplir et contribuer.
Dès lors, agir soi-même ou en petites équipes, s’effectue dans un écosystème intérieur favorable, ouvert, efficient et inspiré avec plus de facilité et permet de s’accomplir et contribuer.
C’est cela l’écologie humaine.
Etape nécessaire au grand chambardement, elle se joue au sein de chacun de nous.
 
Entre soi et soi.  Pour la planète.


   _________________


ONESLIFE propose des cycles de coaching personnel (coaching de situation, de décision ou de vie) ou d'équipe (entreprises, associations et collectivités locales) et des séminaires « projet de vie » ouverts à tous qui s’inscrivent dans cette résolution.

Nous sommes à votre disposition.
A bientôt !
           
Nicolas SCHEIBLI                            nscheibli@oneslife.fr
__________________
 Sources :
Daniel HALEVY/Conférences, YouTube
Tony ROBBINS
•    séminaires UPW
•    « Awake The Giant Within »
Hal ELROD
•    « The Miracle Equation »
•    « The Miracle Morning »
Bertrand PICCARD
•    « Changer d’altitude
Gary KELLER & Jay PAPASAN
•    « The One Thing »
Thomas d’ANSEMBOURG
•    « Etre heureux ce n’est pas nécessairement confortable »



        2020-2021 TROIS ANTIDOTES POUR UNE ANNÉE "INCONNAISSABLE" OU RISQUER "L'ENFER-MEMENT" ? 
Par un néologisme utilisé à l’occasion d’une conférence donnée à l’automne 2016, Pierre GIORGINI, Président-Recteur de l’Université Catholique de Lille a nommé
« inconnaissable » le système dans lequel le monde et nos sociétés s’avancent désormais.
Selon lui, nous sommes parvenus à l’orée d’un cycle, en rupture de références historiques connues et prévisibles et désormais entrés dans un paradigme inconnu et imprévisible, c’est-à-dire
« inconnaissable ».

En posant son regard sur la France, l’Europe et l’Occident, chacun est frappé par le caractère éruptif d’évènements survenant ici et là, qu’ils soient spontanés ou en dominos.
Cette situation surprend et questionne.

Et si les soubresauts apparaissant ici et là dans les sociétés occidentales étaient l’expression de cet « inconnaissable » ?
Quels en seraient les effets ?

Posons l’hypothèse que nous sommes bien entrés dans cet « inconnaissable » et qu’il se caractérise notamment par trois phénomènes simultanés,

-    l’hypermédiatisation de faits isolés ou répétés, avérés, biaisés ou même faux (les fake news audios ou vidéos peuvent être aujourd’hui techniquement indétectables),
-    la mise en scène et l’hystérisation d’épisodes de violences,
-    et l’affirmation d’un contexte d’urgence supposée.

Comment alors aborder cet
« inconnaissable » ?
Et qu’en faire ?
Est-ce que ce temps « inconnaissable » serait une fatalité à traverser ou bien une opportunité pour progresser et grandir et, dans ce cas, comment faire ?

Pour une année « inconnaissable », nous proposons ici trois antidotes.

                        __________

Quel antidote à l’hypermédiatisation, ce flot continue d’impulsions envoyées aux simples citoyens et internautes ?

Notre conscience, sollicitée comme une témoin permanente et impuissante des évènements les plus sensationnels de notre société, oscille entre addiction, indignation et révulsion.
Chacun sait que ces impulsions intrusives sollicitent le cerveau reptilien (rapide, réflexe, survie) qui fonctionne en mode automatique.

Pour se défendre de ce stress entretenu, notre espace intérieur va se mobiliser sur ces représentations négatives.
Or, l’antidote existe en chacun de nous.
L’accès à notre silence intérieur par des moments de paix, méditation, recueillement, contemplation ou création assure la protection de notre intériorité en la nourrissant.

C’est la différence de comportement entre la réaction (réagir actionne le cerveau reptilien) et la réponse (répondre sollicite le cortex).

En résumé, pour répondre aux influx de l’hypermédiatisation, il importe de se tourner vers soi, de solliciter notre intériorité et lui donner du temps, de l’espace et du calme.
Accueillir, ressentir et observer.
Aller chercher ses valeurs, le sens.
C’est faire vivre notre part d’humanité dans l’humain.

                          __________


Quel antidote face à la tyrannie de l’urgence ?

Le temps a toujours eu une dimension subjective et émotionnelle propre à chacun de nous.

Lors de ses séminaires, Tony ROBBINS (coach américain médiatique qui compte parmi ses clients Bill GATES, Bill CLINTON, Quincy JONES, Serena WILLIAMS, Anthony HOPKINS et beaucoup d’inconnus...) propose une approche de l’urgence du temps organisée en 4 cercles concentriques :

-    ce qui est ni urgent, ni important : c’est la distraction.
Elle s’exprime notamment aujourd’hui par le divertissement en ligne, ces « illimités » qui occupent notre espace et créent leurs propres addictions ;

-    ce qui est urgent et non important : c’est l’illusion.
L’urgence agit à la fois comme une injonction tyrannique et une incantation illusoire car dépourvue de délai cadré.
Passer une commande avec pour seul délai la mention « urgent » ferait sourire plus d’un commercial…;

-    ce qui est urgent et important : c’est l’exigence.
L’effort doit porter sur l’évaluation de la demande et proposer une date de livraison au « client » avant d’agir sur le traitement à optimiser (sous-traiter, mettre en attente…) ;

-    ce qui est important et non urgent : c’est la zone.
On touche là à l’essentiel de notre existence.
Le plus important n’est jamais urgent affirme ROBBINS.

En résumé, face à l’urgence qui tente de prendre le pouvoir, se rappeler deux antidotes :
-    l’urgence quotidienne est illusoire et éphémère et s’oppose à l’organisation du temps ;
-    ce qui est important est bien au-dessus de l’écume de l’urgence.

                      ___________

Quel antidote face à la violence ?

Il n’est hélas pas question d’éradiquer la violence inhérente à la nature et à l’humain mais, lorsque cela est possible, d’en comprendre les causes afin d’instaurer un dialogue.
Pendant plus de cinquante ans, Marshall ROSENBERG, Docteur en Psychologie clinique, a conçu et développé la Communication Non Violente (CNV).

Suivre cette démarche très simple, c’est se donner les moyens,
-    d’identifier les causes d’une situation violente,
-    de créer les conditions d’une écoute mutuelle,
-    et d’enclencher un dialogue.

Suivre cette démarche très simple, c’est se donner les moyens,
-    d’identifier les causes d’une situation violente,
-    de créer les conditions d’une écoute mutuelle,
-    et d’enclencher un dialogue.

La non violence nous renvoie à l’humanité, la civilisation, les Lumières, la raison…


Cette méthode qui a connu un succès immense et discret, porte une belle histoire planétaire dans les banlieues, écoles, entreprises, administrations et dans les conflits géographiques chroniques.
En Europe, elle poursuit son développement (cf. les livres et conférences de Thomas d’ANSEMBOURG, notamment).

Quel est le processus de la CNV ?
Il se décompose en quatre étapes simples à mettre en œuvre !

-    Observer et décrire une situation de manière objective et sans jugement. Ainsi, l’observateur ne dira pas « tu es en retard » mais « nous avions rendez-vous à 9h, il est 9h45 ». Une telle formulation évite à l’autre interlocuteur de se sentir agressé ;

-    Formuler et inviter l’interlocuteur à exprimer ses propres sentiments face à une situation ;

-    Exprimer ou comprendre le besoin caché derrière le sentiment ;
Exemples : besoin de sécurité, de reconnaissance, d’appartenance, d’estime, de contribution, d’autonomie…
Pour Marshall ROSENBERG, les besoins sont universels à tous les êtres humains.
Ce point commun permet une meilleure compréhension et acceptation de l’autre.

-    Formuler une demande ou une action concrète, précise, réalisable et satisfaisant toutes les parties.
Le dialogue, maintenu ainsi ouvert, favorise la coopération pour apporter une solution.

En résumé, la méconnaissance du besoin profond de soi ou d’autrui, son déni ou son refus de prise en compte explique en soi la violence entre les personnes.
Identifier ce besoin permet de désamorcer la violence, enclencher un dialogue et travailler sur la recherche d’une solution.

                      
                        __________

Face à « l’inconnaissable », nous avons le choix entre :
-    nous mettre en mode pilotage automatique et courir le risque de s’éloigner de notre sens de l’existence , c'est-à-dire d'aller vers "L'ENFER-MEMENT" (l'expression est de Thomas d'ANSEMBOURG);
-    nous réapproprier et réinvestir notre vie. Pour nous-même, nos proches ou nos collaborateurs.


                       __________

Réinvestir sa vie en une année
« inconnaissable ».
Tel est le vœu que nous vous adressons en ce début d’année nouvelle.

ONESLIFE propose des cycles de coaching personnel (coaching de situation, de décision ou de vie) ou d'équipe (entreprises, associations et collectivités locales) et des séminaires « projet de vie » ouverts à tous qui s’inscrivent dans cette résolution. 

Nous sommes à votre disposition.
A bientôt !
            Nicolas SCHEIBLI
                                         oneslife@oneslife.fr
                                 2019- COMMENT DONNER DE L’AVANCE A VOTRE ENTREPRISE ET LA PÉRENNISER ?
Le 26 avril dernier, DANONE décide de devenir une B Corp.
Lors de l’assemblée générale des actionnaires de DANONE du 26 avril dernier, son PDG, Emmanuel Faber, a présenté la vision à long terme (2030) du groupe, en convergence avec la stratégie du développement durable de l’ONU.
Parmi les 9 objectifs stratégiques affichés, le groupe ambitionne de devenir une B Corp.
Avec cet engagement dans une démarche innovante et structurée de recherche de la performance sociétale, environnementale, mais aussi par l’adoption de critères nouveaux de transparence et de gouvernance, DANONE consolide son leadership historique dans cet univers et donne une légitimité à la B Corp en France.   

Qu’est-ce qu’une B Corp ?
La B Corp - le B signifie Benefits dans son sens le plus large - est une entreprise à but lucratif qui répond aux standards les plus élevés et vérifiés de la B Certification,
−    de performance sociétale et environnementale,
−    de gouvernance,
−    de transparence envers le public,
et s’est engagée à utiliser son pouvoir économique en vue de contribuer à résoudre les problèmes sociaux et environnementaux.
En 2014, dans son ouvrage « Devenir soi », Jacques Attali avait salué le mouvement B Corp comme « un de ceux qui tiennent compte de l’intérêt des générations suivantes pour gérer leurs entreprises ».

« Using business as a force of good » est l’objectif résumé de la B Certification.
Depuis sa création en 2006, le mouvement B Corp a construit sa crédibilité sur l’ouverture à la diversité des entreprises (plus de 2600 parmi lesquelles PATAGONIA, BEN & JERRY, BJORG, RECYCLIVRES, LA CAMIF…), des secteurs (130), des pays (50+) et des acteurs économiques (États américains, associations ou banques).
En quatre années, le nombre d'entreprises B Corp a quasiment doublé ce qui fait de la B. Certification un standard incontournable des entreprises à la fois responsables, pérennes et innovantes.

Ce qui surprend est l'accueil de la communauté financière.
Les critères posés par la certification ont acquis une telle notoriété que les banques voient dans la B Certification un facteur de crédibilité en soi de l’entreprise B Corp.
DANONE a récemment obtenu d'un consortium bancaires que le taux d’un emprunt de 2 milliards d’euros soit dégressif au fur et à mesure que les filiales obtiendront la certification B Corp.
Le B Lab et la Déclaration d’Interdépendance du 5 juillet 2006
Le B Lab, ONG porteuse du projet et garante de la B Certification, a été fondé par deux entrepreneurs (Jay Coen Gilbert et Bart Houlahan) qui ont créée, développé et revendu leur entreprise leader de vêtements et d’équipements dans l’univers du basket, "AND1", et un financier, Andrew Kassoy.

Le 5 juillet 2006, ils signent la Déclaration d’Interdépendance qui engage toute entreprise B Corp :

« Nous voulons créer un nouveau secteur de l’économie, qui mobilise le pouvoir de l’entreprise privée au service de la société.

Ce secteur est constitué d’un nouveau genre d’entreprises – les B Corporations – mues par une mission qui ne se limite pas au profit.

Leur but est de créer de la valeur pour toutes les parties prenantes, et pas uniquement pour les actionnaires.

Nous, acteurs de ce nouveau secteur, entrepreneurs et investisseurs de ces B Corporations, proclamons haut et fort nos convictions et notre engagement :

  •  Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde ;
  •     L’entreprise, quelle qu’elle soit, doit mener ses activités et évaluer sa performance à l’aune de leur impact sur les hommes et la planète ;

A travers leurs produits, leurs pratiques et leurs profits, les entreprises doivent aspirer non seulement à ne pas nuire, mais à générer des bénéfices pour l’ensemble de la société.

Pour ce faire, nous devons agir en prenant acte du fait que nous dépendons tous les uns des autres, et que cela nous donne une responsabilité envers chacun d’entre nous, comme envers les générations futures. »

En quoi consiste la certification B Corp ?
L’objet est de « mesurer ce qui compte » suivant un processus simple pour une démarche structurée qui pérennise l’entreprise.
La certification est délivrée par le B Lab à distance.
Le processus de certification porte sur 200 questions. A partir de 80 points obtenus, l’entreprise est éligible à la certification. Elle doit être ensuite confirmée par un processus documentaire attestant de la conformité des réponses fournies.
Si la démarche est d’un accès simple, le format est détaillé et concret et les réponses apportées nécessitent de pouvoir disposer de données actualisées, centralisées sur un domaine large. 
La certification est obtenue pour deux années et la cotisation annuelle est assise sur le chiffre d’affaire. 

Une étape préalable est possible. Le B Impact Assessment est un galop d’essai qui permet de prendre conscience de la démarche pour décider d’y aller ou pas.

Quelles ressources ONESLIFE peut vous apporter dans la B Certification ?
Depuis plus de 20 ans, ONESLIFE est acteur du management innovant, ouvert sur la culture d’outre-Atlantique elle-même issue d’une expérience de management aux États-Unis. 
Dans cette démarche, nous vous accompagnons selon une approche à convenir ensemble autour des questions suivantes,
-    pour l’entreprise, quels sont les enjeux stratégiques, marketing, managériaux et culturels de la B Certification ?
-    en quoi, la B Certification répond-elle aux critères d’opportunité et de faisabilité pour l’entreprise ?
-    quelle démarche projet envisager la B Certification ?
-    comment préparer, suivre et pérenniser les jalons du projet B Certification ?

Notre équipe est à votre disposition.
A bientôt !

Nicolas SCHEIBLI
oneslife@oneslife.fr

                                            2018- PRENDRE SOIN DE SOI AU QUOTIDIEN COMME UN ANTIDOTE ?
Un observateur des années soixante qui débarquerait ce jour serait surpris par certains de nos comportements.
Il serait "scotché",
- devant l'hyperconnexion de chacun de nous (en moyenne, nous consultons 150 fois par jour nos smartphones),
- l'hyperactivité installée dans notre vie professionnelle (le travail envahit notre  espace temps, les injonctions incessantes des impulsions connectées nous conditionnent et nos travaux s'accomplissent en multitâches),
- et la présence installée d'une culture anxiogène,  conséquence de ce mode de vie et d'un flot d'informations cultivant la peur comme vecteur principal d'une audience orientée sur le principe de précaution ou d'hyperprécaution...
"Est-ce cela le progrès ?" s'interrogerait notre observateur.
"Trois bonnes nouvelles !"  lui répondrais-je !
"Les solutions à ces problèmes de fond (tendances lourdes) sont en chacun de nous, elles sont multiples et sollicitent notre liberté qui tend à s'assoupir...."
Pour ma part, je m'efforce de trouver un équilibre en prenant soin de moi et de quelques autres chaque jour.



 Parmi les lectures en cours, "Prenez soin de votre âme, petit traité d'écologie intérieure" de Jean-Guilhem XERRI est un livre qui hisse le sens de l'existence en revisitant le sujet de l'âme et des soins qu'on peut lui consacrer depuis l'Antiquité en passant par les Pères du désert (depuis le IIIe siècle après J-C) jusqu'à aujourd'hui.
Prendre soin de soi, c'est par exemple intégrer la méditation, le yoga, la pratique d'un art ou le sport dans son projet de vie. C'est nourrir son être de choses simples et essentielles. C'est l'intérêt d'un rituel matinal (et du mien) que d'intégrer une partie de ces activités.

Prendre soin de soi, c'est prendre soin de nos proches, d'un enfant, d'une amie, d'un client, d'un voisin âgé que la neige tombée confine dans sa maison. Ou de cet inconnu non voyant qui cherche son chemin dans la rue encombrée.

Prendre soin de soi, c'est face à une situation à enjeux et des choix à effectuer, un obstacle à confronter, un objectif à atteindre, décider d'aller vers un cycle de coaching de vie, de situation, d'équipe ou de questionner son projet de vie.

Cette posture rejoint l'idée des Grecs du souci de soi (EPIMETHEIA) développée par Will SCHUTZ dans ses travaux sur l'estime de soi.

C'est aussi élaborer un projet d'entreprise qui intégre le management innovant en plaçant l'humain en son coeur (cf.management innovant et entreprise libérante).
 
Prendre soin, c'est d'abord et surtout entendre sa propre voix intérieure faite de sentiments, d'émotions et de besoins.
Et si je prends soin de moi, je serai mieux entre moi et moi et plus disponible....pour prendre soin des autres, dans ma vie personnelle et plus à l'aise (et plus performant) dans vie professionnelle.

Avec l'arrivée de la belle saison,  il est temps de prendre soin de notre jardin intérieur.  

A bientôt  !

Nicolas SCHEIBLI
oneslife@oneslife.fr



Share by: